Urologie
Néphrectomie partielle robot-assistée
Une technique de pointe pour le traitement conservateur des tumeurs rénales
La néphrectomie partielle consiste à retirer une tumeur localisée du rein tout en préservant le reste de l’organe. Réalisée ici par voie transpéritonéale sous assistance robotique, cette chirurgie mini-invasive permet une grande précision dans les gestes, un contrôle vasculaire optimal, et une récupération post-opératoire améliorée.
Note importante.
Les contenus proposés sur cette page sont partagés à titre informatif par des IBODE spécialisés en chirurgie robotique. Ils ne se substituent pas à un avis médical ou à une description chirurgicale.
Champ de compétence
Nous ne sommes pas chirurgiens. Nous ne traitons ni des indications opératoires, ni des techniques chirurgicales elles-mêmes.
Cadre légal
Nos gestes sont réalisés dans le respect du décret du 29 janvier 2015 relatif aux actes exclusifs des IBODE.
Limites du contenu
Les photos, vidéos et commentaires présentés sont issus de notre expérience. Ils n’ont aucune valeur contractuelle.
Organisation du bloc opératoire.
Configuration des bras robotiques
Les 4 bras du robot sont utilisés avec une configuration adaptée selon que l’on opère le côté gauche ou droit du thorax.
Placement du chariot et de la console
Le chariot-patient est positionné dans le dos du patient, tandis que la console du chirurgien est installée en angle, avec une vue directe sur le champ opératoire.
Orientation optimisée de la table
La table opératoire est tournée à l’horizontale, ce qui permet de limiter les déplacements du robot et de fluidifier les manipulations.
Positionnement des équipements vidéo
La colonne de coelioscopie et l’écran principal sont placés en tête du patient. Les check-lists salle et robot sont réalisées de manière systématique avant le début de l’intervention.
Installation du patient.
Position initiale du patient
Le patient est d’abord installé en décubitus dorsal, les bras positionnés sur appuis latéraux.
Position chirurgicale définitive
Le patient est ensuite tourné en décubitus latéral controlatéral. La table est cassée au niveau de la crête iliaque pour libérer l’espace opératoire et améliorer l’exposition.
Stabilité et protection renforcées
Tous les appuis sont protégés (avec géloses, fixations, billot axillaire), et la stabilité est renforcée à l’aide de bandes adhésives avec protection cutanée intégrée.
Utilisation d’un assistant muet
Un assistant muet est placé au niveau des jambes du patient pour permettre de poser temporairement la caméra en toute sécurité.
Informations pratiques.
Le rôle de l’aide opératoire
L’aide opératoire est en charge de la préparation du matériel, de la mise en place du robot et des pinces, ainsi que de la vérification du bon positionnement des bras robotiques.
Elle réalise une exposition fine des tissus, assure l’aspiration, l’insertion des clips, des lac en silicone, des drains et des fils.
Son rôle est particulièrement critique pendant le temps de clampage de l’artère rénale, où une intervention rapide et précise est indispensable pour garantir l’hémostase et la fermeture efficace.
Le rôle de l’aide circulante
La circulante s’occupe de la préparation complète de la salle, du robot et du matériel de conversion en cas d’urgence.
Elle assure le contrôle des dispositifs médicaux, tout en anticipant les besoins de l’équipe opératoire.
Elle veille au maintien de la stérilité, à la prévention des points de compression, et à la surveillance du confort anesthésique tout au long de l’intervention.
Les difficultés rencontrées & enjeux
L’un des défis majeurs de cette intervention réside dans le temps de clampage limité : l’aide opératoire doit enchaîner les gestes avec efficacité, en particulier l’aspiration, la pose de clips et la suture. Des conflits de bras robotiques, une mauvaise exposition ou une gêne liée aux trocarts peuvent survenir, nécessitant une adaptation constante de la part de l’équipe.
Un défaut de visibilité, des pinces usées ou une bouteille de CO₂ vide au mauvais moment sont autant de facteurs logistiques qui imposent une vigilance permanente. En cas d’adhérences ou d’anatomie complexe (comme une tumeur postérieure ou un rein très mobile), l’ajout d’un troisième bras robotisé peut être indispensable pour garantir une exposition satisfaisante.
Enfin, l’ergonomie de l’aide opératoire peut être compromise si la hauteur de la table n’est pas ajustée de manière optimale.
Cette intervention exige une coordination parfaite entre le chirurgien et l’aide, une gestion rigoureuse des temps critiques, et une réactivité permanente face aux imprévus anatomiques ou techniques.
Spécificités et communication opératoire.
Communication permanente équipe-console
Une communication continue et précise est indispensable entre le chirurgien à la console et l’aide opératoire, seule au champ stérile, pour garantir la fluidité et la sécurité du geste.
Maîtrise technique du robot
La gestion du robot — incluant le houssage, le docking, la manipulation des bras, et les ajustements de caméra — nécessite une expertise technique affirmée de la part de l’équipe IBODE.
Polyvalence en coelioscopie active
En coelioscopie active, l’aide opératoire doit parfois manipuler plusieurs instruments simultanément : aspiration, exposition, pose de clips, fils, etc., exigeant à la fois de la précision et de l’anticipation.
Le document de référence à portée de clic.
Ce document détaillé rassemble les protocoles de salle, les rôles techniques de l’équipe soignante et les points de vigilance spécifiques à la néphrectomie partielle robot-assistée.
Cette ressource est mise à disposition à titre informatif par l’AFICRA. Pour toute question, n’hésitez pas à nous contacter.
Et si vous alliez plus loin ?
Le site de l’AFICRA regorge de ressources utiles :
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